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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 15:16
David Cronenberg, le cinéaste canadien qui a dans les années 80 fait du cinéma de genre un cinéma d'auteur à part entière. Dans "Videodrome", par exemple, il confronte l'homme à son addiction à la vidéo, support en plein essor à l'époque de la sortie du film :
 
Cronenberg, grand prix du film dAvoriaz pour l'un de ses meilleurs fims 'Faux semblants' ou des jumeaux incarnés par un extraordinaire Jeremy Irons se perdent simultanément dans une addiction bien plus terrible, celle de la drogue :
 
Cronenberg, l'homme qui mêla avec habileté monde réel et images virtuels dans le fascinant "Existenz" :
 

 

Cronenberg s'attaque aujourd'hui au monde de la finance qu'il transcrit dans un univers cauchemardesque, inhumain et apocalyptique. Démarche de (grand) cinéaste et surtout pas d'économiste, une parabole futuriste sur ce qu'est devenu notre monde où domine l'argent, "Cosmopolis" impose un acteur au grand charisme, Robert Patinson, omniprésent est fascinant et inquiétant apportant un côté vampirique à son personnage de trader:

 
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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 15:14
30 ans déjà que Ridley Scott, qui sortait du triomphe d'"Alien" s'attaquait à l'adaptation d'un des romans les plus emblématiques du grand auteur de SF Philip K Dick. Oubliant son costume de Han Solo et celui d'Indiana Jones, Harrison Ford interprétait ce chasseur de répliquants, robots à l'apparence humaine dans un L.A. futuriste. Le film fut un échec commercial.
Il est aujourd'hui considéré à juste titre comme un grand classique de la SF et sans aucun doute la meilleure adaptation cinématographique d'un roman de K Dick (en attendant l'adaptation d'Ubik par Michel Gondry). La mise en scène de Ridley Scoo, les décors, l'interprétation et la musique de Vangelis font de ce film une belle réussite.
 

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 16:41
Un grand merci au grand action Paris 5ème qui propose de revoir deux films majeurs de Brian de Palma tournés au début des années 80 "Pulsions" et "Blow out".
 

 
 
Dans "Pulsions", de Palma rend un hommage flagrant à son mentor Hitchcock en mélangeant et modernisant 2 chefs d'oeuvre du maître "Psychose" (Deux références à la scène de la douche, une au début en guise de fantasme, une transposée dans un ascenseur et totu aussi traumatisante) et "Vertigo" (longue scène dans le musée). Efficace thriller gore dans lequel Angie Dickinson resplendit.
 
 

 Hommage plus inattendu, celui du "Blow up" de Michelangelo Antonioni. Travolta n'est pas un photographe mais un preneur de son. Témoin d'un crime, il mènera son enquête tout en se faisant manipuler. Une nouvelel fois, de Palma montrait toute sa maitrise et son efficacité pour faire du fiim de genre un art à part entière.
 
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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 16:23
Qu'importe la météo pourri pour les cinéphiles parisiens, ils ont de quoi vers avec la ressortie en salle de 5 films majeurs du grand John Cassavetes :
 
1 - "Opening night" : portrait d'une actrice de théâtre en plein doute superbement interprétée par Gena Rowlands, l'épouse du cinéaste américain. C'est à ce film qu'Almodovar fait référence dans une des premières scènes de "Tout sur ma mère" :
 

 
 
 2 - "Une femme sous influence" : si il faut voir un Cassavètes, c'est celui là. Gena Rowlands y est parfaite en femme au foyer borderline. Sa composition si souvent justement mise en avant ne doit pas faire oublier celel de Peter Falk, très attachant en mari aimant et dépassé; Un grand fil msans concession :
3 -  "Shadows" : l'un des tous premiers Cassavetes, le 1er en tout cas vraiment personnel où le style du cinéaste nait à travers ce portrait de 3 jeunes gens en quête d'identité et d'amour :
 

 
 
4 - "Faces" : l'histoire d'un couple proche de la rupture. L'homme et la femem vont connaître une aventure extra conjugale avant de se retrouver au petit matin. La première grande collaboration Gena Rowlands John Cassavetes :
 

 
 
5 - "Meurtre d'un bookmaker chinois" : un thriller signé Cassavètes, mais plus un film de Cassavetes qu'un thriller. L'histoire de ce patron d'une boîte de strip tease contraint de tuer un bookmaker est avant tout le récit d'n engrenage infernal mené avec brio par l'excellent Ben Gazzara :
 

 
 
Rien ne vous empeche ensuite de visionner d'autres chefs d'oeuvre de Cassavetes, "Husbands" ou "Love streams" valent le détour et aucune raison de bouder "Gloria" son film le plus commercial mais tout aussi efficace que ses films plus personnels. Donc, on résume, cet été,5 cassavetes en salle :
 

 
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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 22:10
La merveilleuse Anouk Aimée est à l'onneur du festival de la Rochelle cet été.
 
Anouk Aimée, révélée fin des années 40 par "Les amants de Vérone" grave définitivement son magnifique visage et sa voix ensorcelente au panthéon du cinéma grace aux films de Federico Fellini "La dolce vita" et "Huit et demi" et surtout en incarnant l'inoubliable "Lola" dans le film culte de Jacques Demy :
 
Actrice rare et discrète, bien que dirigée par Georges Cukor,  le cinéaste des stars hollywoodiennes, dans "Justine", elle restera fidèle au cours des années au cinéma de Claude Lelouch d'"Un homme et une femme" à "Viva la vie" en passant par "Si c'était à refaire" :

 

Prix d'interprétation à Cannes pour "Le saut dans le vide", toujours auss itroublante dansels années 0 dans "Pret à porter" de Robert Altman, elle reçut dans les années 2000 un César d'honneur amplement mérité. Ce nouvel honneur que lui offre aujourd'hui le festival de La Rochelle est tout aussi méritée pour celle qui aura su enflammer au fil des décennies le coeur des cinéphiles.

 

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 14:58
Les enfants terribles du cinéma français ont encore frappé avec ce nouveau film où l'on retrouve leur  univers décalé et déjanté mais nécessaire, car loin du politiquement correct . Petit aperçu :
 

 
 
Pour incarner les 2 frères du "grand soir",Kerven et  Délépine ont fait appel à deux acteurs dont l'univers est très proche, Albert Dupontel dont le "Bernie" est encore à ce jour un pur OVNI d'humour noir dans el cinéma français et Benoit Poelvoorde qui excelle surtout dans l'humour noir depuis le film qui le révéla "C'est arrivé près de chez vous" :

 

 
 
Dupontel et Poelvoorde, qui s en donne à coeur joie dans "Le grand soir", faisaient déjà des apparitions remarquées dans "Louise Michel", le meilleur film à ce jour (pour moi) de Kerven et Délépine :
 

 
 
 
Bref, si ces extraits vous ont fait rire, courez voir "Le grand soir" !
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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 17:54

 
 
Il y a plus de 30 ans quand apparut cette bande annonce sur nos écrans, je pressentais que ce film de science fiction allait devenir culte. Tout y était parfait. Sur un schéma somme toute classique, Ridley Scott réalisait avec"Alien" un film prenant à l'horreur crescendo. Rarement, décor et effets spéciaus furent aussi criants de vérité. Ce dont je ne me doutais pas, c'est que le film allait offrir au fil des décennies des suites réalisés par d'autres cinéastes apportant à chaque fois leur propre univers.
 
Après Ridley Scott, c'est au tour de James Cameron de relever le défi d'apporter une suite à ce pur chef d'oeuvre de SF. Cameron, l'homme de "Terminator", c'est la grosse artillerie, c'est donc une armée de GI face à une armée de monstres que nous propose le cinéaste dans un film musclé et efficace. Sigourney Weaver, protégeant la jeuen enfant et affrontant le monstre avec un appareil mécanique géant esquiise déjà le personnage du commandant Ripley en passe de devenir un mythe et le symbole de la résistance face au mal absolu :
 

 
 Le 3ème volet est réalisé par un inconnu nommé David Fincher. "Alien 3". Le cinéaste nous plonge dans un univers noir et oppressant à travers une palmète carcérale ou échoue le commandant Ripley et le monstre. Le crane rasé, quasiment assexuée, Ripley y vivra pourtant sa seule romance de la série mais devra surtout, tel un mec, résister aux prisonniers et de nouveau faire face au monstre de l'espace, même au prix de sa propre vie. "Alien 3" annonce les univers oppressants des futurs Fincher tels "Seven", "Fight club", "Panic room" et même plus récemment "Millénium" :

 
Pour le 4ème volet, c'est un frenchy qui s'y colle. Jean-Pierre Jeunet avec "Aliens la résurrection" insiste sur l"aspect récupération des monstres par les scientifiques et se rapproche des univers qu'il créait à ses débuts avec son comparse Marc Caro. C'est à nouveau très noir et c'est toujours aussi bien mené. Jeunet nous entraine dans un monde ou les humains et les robots se ressemblent parfaitement dans une société finalement quasi déshumanisée :

 
 
On oublie les avatars tels "Aline vs predator" ou autres aneries de ce genre et l'on se consacre sur Ridley Scott qui boucle la boucle et ouvre une nouvelel voie avec son préquel "Prometheus".  ans après, Ridley Scott n'a rien perdu de son savoir faire et signe un nouveau film prenant et efficace :
 

 
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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 17:38
Débutant au théatre dans les années 70, il vient au cinéma par le biais d'Ivan Reitman qui le révèle au grand public en incarnant l'un des fameux chasseurs de fantomes de "Ghostbusters" :
 
D'autres personnages, seconds rôles irrésistibles" dans "Tootsie" ou "La petite boutique des horreurs" lui permettent de peaufiner un personnage bougon qui éclate véritablement dans les années 90 avec "Un jour sans fin", savoureuse comédie qui lui doit beaucoup :

 

 
Les grands rôles vont alors arrivés et coup sur coup aux débuts des années 2000 Bill Murray nous épate en acteur paumé dans "Lost in translation" de Sofia Coppola et en pére hypothétique dans "Broken flowers" de Jim Jarmush :
 

 
 
Et pour finir en beauté, je me dois de parler de la complicité entre Bill Murray et le cinéaste Wes Anderson. L'humour perpétuellement décalé du second colle parfaitement au jeu du premier. "Rushmore", "La famille Tannenbaum", "La vie aquatique" ou "A bord du darjeeling limited", rôle phare ou simple apparition, Bill Murray fait toujours merveille chez Wes Anderson. C'est encore le cas dans leur derniere collaboration "Moonrise kingdom" présenté en ouverture de Cannes où Bill Murray incarne un père dépassé par les événements provoquées notamment par sa fille fugueuse :
 

 
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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 17:29
A l'aube de l'ouverture du 65ème festival de Cannes, je vous livre ici mes 5 palmes d'or favorites (dans l'ordre chronologique) en choisissant un film par décennie à partir des années 60:
 
La Palme d'Or des années 60 "La dolce vita" de Federico Fellini :
 
Fellini est l'un de mes cinéastes favoris, sa folie visionnaire a explosé avec ce film qui dénonçait déjà  àl'époque les abus des paparazzis et c'est el début de la belle collaboration du maestro avec Marcello Pastroianni.
La palme d'Or des années 70 : "Taxi driver" de Martin Scorsese
Un film choc que je découvris adolescent et qui me fit mettre d'office Scrosese et de Niro dans mon panthéon personnel. Ils n'en sont jamais sortis. La aussi, cette Palme d'Or récompensait une des plus belels collaborations cinématographiques.
 
La Palme d'Or des années 80 : "Paris Texas" de Wim Wenders
 
L'émotion purement et simplement. Harry Dean Stanton et Nastassiah nous arrachent des larmes sur une musique très belel de Ry Cooder et sur une des plus belles mises en scène d'un de ems cinéastes allemands préférés.
 
 
La palme d'Or des années 90 :"La leçon de piano" de Jane Campion
 
Un film très sensuel, d'une grande beauté. De l'histoire à la mise en scène, de la musqiue aux interprètes, tout n'est que perfection dans ce film.
La Palme d'Or des années 2000 : "Le vent se lève" de Ken Loach
 

Une belle fresque historique où l'excellent cinéaste britannique Ken Loach fait comem toujours preuve d'une grande et belle humanité.
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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 18:12
Découvert à Cannes en 2008, "Hunger", le film du britannique Steve McQueen, basé sur la grève de la faim d'un prisonnier politique irlandais dans les années 80 fait sensation et remporte la Caméra d'Or. Michael Fassbender, véritable révélation du film, livre une performance physique d'une rare intensité :
 
En 2011, les 2 hommes se sont  retrouvés et ont confirmé avec "Shame", l'histoire d'une addiction au sexe, leur gout pour les sujets forts et, en ce qui concerne l'acteur, les performances physiques. Une nouvelle fois épatant, Fassbender repart avec le Prix d'interprétation à Venise :

 
Cinéaste lui-même fasciné par les corps et leur mutation, la rencontre Cronenberg / Fassbender était presque prévisible. L'acteur y incarne le célèbre psychiatrre Jung confronté aux méthodes de son collègue Freud joué par Viggo mortensen. Derrière une trame somme toute classique, surtout de la part de Cronenberg, "A dangerous method" doit beaucoup à ses
comédiens, quasi méconnaissable et constamment fascinants :

 
 
Ce qu'il manque à ce jour à l'acteur, c'est une reconnaissance du grand public qui le connait encore peu. Ca pourrait s'arranger dans les mois à venir avec le nouveau Ridley Scott, tant attendu car préquel d'3alien", "Prometheus" où Michael Fassbender partagera l'affiche avec la belel Charlize Theron :
 

 
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