Le blog de Bruno Cinoche

Parce que depuis "Victoria", elle compte dans le paysage du cinéma français tant ses choix sont excellents et ses interprétations épatantes. Deux VOD avec elles sont disponibles et les films sont vraiment excellents "Revoir Paris" et "Les enfants des autres"

David Fincher recevra en 2023 le prochain César d'honneur u nan après celle qu'il dirigea si bie ndans "Benjamin Button", Cate Blanchet.

Depuis "Alien 3" et surtout "Seven", David Fincher n'a cessé de nous surprendre et de nous emmener dans des univers glauques et/ou fascinants.

Hétéroclite à souhait, sa filmographie effectivement impressionne notamment sa riche collaboration avec l'acteur Brad Pitt.

Retour en images sur une filmographie plein de films cultes.

Nous sommes prévenus dès le générique et c'est même le seul reproche que l'on peut adresser à ce film : l'enquête que nous allons suivre ne sera pas résolu. Il n'empêche; "la nuit du 12" se révèle un thriller psychologique vraiment prenant. D'une part, remarquablement écrit dans sa construction et dans ses dialogues, le film est d'une justesse et d'une efficacité imparable. Tous les rôles (victimes, témoins, suspects ou enquêteurs) sonnes justes. Le casting est franchement brillant (mention spéciale à Bouli Lanners). La mise en scène de Dominik Moll est terriblement efficace. Le film à la fois désespéré face à l'inertie de la police et aussi plein d'espoir face à ces êtres prêts à tout pour découvrir la vérité est vraiment touchant. Sans aucune scène réellement trash, le film qui prend fait et cause pour les femmes victimes de violences est un vrai coup de poing Un grand film dont on ne ressort pas indemne. 

L'acteur espagnol qui se fait remarquer dans les années 1990 dans  "Jambon Jambon" de Bigos Luna en macho sexy puis chez Almodovar en flic tétraplégique dans "En chair et en os",  trouve son premier rôle phare dans "Avant la nuit" de Julian Schnabel dans les années 2000  où il incarne l'écrivain cubain Reinaldo Arenas, homosexuel emprisonné. 

Viennent ensuite le terrifiant tueur froid et glaçant de "No Country For Old Men" des frères Coen, le séducteur de "Vicky Christina Barcelona" de Woody Allen, le père à la dérive de "Biutiful" de Alejandro Gonzales Inarrit ainsi que l'un des méchants les plus charismatiques de James Bond dans "Skyfall" de Sam Mendes.

A l'affiche du premier film européen de l'iranien Ashgar Farhadi "Everybody knows", thriller psychologique qu'i ljoue aux côtés de sa compagne Penelope Cruz, il est à l'affiche des derniers VOD disponibles avec "El buen patron" ou sa prestation de patron paternaliste vaut le détour.

Quelle bonne idée a eu le festival des Lumières de Lyon de rendre hommage à Marlène Jobert qui fit les beaux jours du cinéma des années 70 avec son joli minois rouquin. Mutine dans les comédies telles "Les mariés de l'an deux" de Rappeneau, touchante dans des drames comme "Dernier domicile connu" de Giovanni, le festival nous rappela aussi qu'elle tourna pour Godard (masculin féminin), Pialat (nous ne vieillirons pas ensemble et même Chabrol (la décade prodigieuse).

Nostalgie, quand tu nous tiens, Marlène Jobert est définitivement liée aux madeleines de mon adolescence.

Pas trouvé d'image des Lumières, alors flash-back sur la remise tant méritée du César d'honneur :